La masturbation est un sujet qui, malgré son omniprésence en tant que pratique humaine , reste enveloppé de tabous et d'idées fausses. Souvent reléguée au royaume des « interdits », cette activité naturelle est rarement évoquée avec l’ouverture et la transparence qu’elle mérite. Cependant, il est crucial d'aborder ce sujet de manière ouverte et informative, car la masturbation est non seulement une composante normale de la sexualité humaine, mais offre également de nombreux avantages pour la santé physique et mentale.
Parler ouvertement de la masturbation est essentiel pour plusieurs raisons. Premièrement, cela contribue à dissiper les mythes et les fausses croyances entourant cette pratique , dont beaucoup peuvent avoir des effets négatifs sur le bien-être psychologique des personnes. Deuxièmement, une discussion ouverte peut fournir des informations précieuses sur des sujets tels que le consentement, les limites personnelles et la sécurité sexuelle. En fin de compte, explorer ce sujet peut constituer une étape cruciale vers l’acceptation de son corps et de sa sexualité, ce qui est crucial pour développer une saine estime de soi.
Dans cet article, nous plongerons dans une discussion détaillée sur les différents aspects de la masturbation. L’objectif est de fournir un cadre complet et équilibré pouvant servir de ressource fiable à toute personne souhaitant mieux comprendre cette pratique.
Cela dit, asseyez-vous, prenez le temps et bonne lecture !
De quoi allons-nous parler dans cet article ?
- Qu'est-ce que la masturbation
- Pourquoi on se masturbe ?
- Est-ce normal de se masturber ?
- Comment se masturbe-t-on ?
- Les bienfaits de la masturbation
- Evolution et reproduction sexuée
- Des risques
- Quand est-ce que ça devient trop ?
Qu'est-ce que la masturbation ?
La masturbation est l'acte de stimuler ses organes sexuels afin d'obtenir du plaisir sexuel. Cette pratique peut être réalisée en utilisant vos mains, des jouets sexuels ou par d’autres méthodes. Il s’agit de l’une des formes d’activité sexuelle les plus courantes, pratiquée aussi bien par les hommes que par les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle.
Une plongée dans l'histoire de la masturbation
La masturbation est une pratique ancienne, dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Des documents historiques et des découvertes archéologiques suggèrent que la masturbation est connue et pratiquée depuis l'Antiquité. Par exemple, d’anciennes peintures et sculptures rupestres trouvées dans différentes parties du monde représentent des figures humaines dans des attitudes qui semblent faire référence à l’autoérotisme.
Tout au long de l’histoire, les attitudes à l’égard de la masturbation ont considérablement varié. Dans les sociétés anciennes, comme les sociétés grecques et romaines, elle était généralement acceptée et parfois même encouragée comme forme d’éducation sexuelle. Cependant, avec l'avènement de certains courants religieux et philosophiques , la masturbation a souvent été diabolisée et considérée comme un péché ou une forme de faiblesse.
Au XIXe siècle, par exemple, il existait une croyance répandue selon laquelle la masturbation entraînait divers troubles mentaux et physiques, une théorie aujourd’hui complètement discréditée par la science médicale. Au cours des XXe et XXIe siècles, grâce aux progrès de la recherche et de la compréhension de la sexualité humaine, la masturbation a été reconnue pour ce qu'elle est : une composante normale et saine de la vie sexuelle humaine.
Pourquoi on se masturbe ?
L'autoérotisme joue un rôle fondamental dans un développement sexuel sain et fait partie intégrante du processus naturel d'exploration de sa physicalité à partir de la puberté. Dans de nombreux cas, la pratique de la masturbation représente la première étape dans l’exploration du monde sexuel.
Grâce à cette forme d'exploration de soi, s'ouvre la possibilité de développer une plus grande conscience de son corps. Il est clair que certaines parties du corps réagissent plus agréablement aux stimuli que d’autres, et cela peut varier d’une personne à l’autre.
La pratique de l’autoérotisme est associée à des bienfaits physiologiques qui peuvent contribuer de manière significative à l’amélioration du bien-être général. Les avantages incluent une réduction du stress, le renforcement du système immunitaire et l’optimisation des compétences interpersonnelles.
Cependant, les bénéfices ne s'arrêtent pas là : tout au long de ce guide, nous explorerons les raisons biologiques sous-jacentes, comme l'implication du système de récompense du cerveau. De plus, nous examinerons les avantages évolutifs de cette pratique, à la lumière des similitudes avec d’autres activités sexuelles.
Est-ce normal de se masturber ?
La discussion sur les mythes et les tabous, la normalisation des comportements est un sujet qui mérite attention et réflexion. Même si nous vivons à une époque où l’information est à portée de main, de nombreux préjugés concernant la sexualité et en particulier la masturbation persistent.
Mythes et tabous : une lutte contre l'ignorance
L’un des principaux obstacles à la normalisation des comportements sexuels est la présence de mythes et de tabous enracinés dans la culture et la société. Celles-ci peuvent aller des croyances populaires, comme l'idée selon laquelle la masturbation peut provoquer la cécité ou la stérilité , aux tabous religieux ou culturels qui considèrent la masturbation comme un acte immoral ou coupable.
Les adultes qui ont régulièrement des rapports sexuels se sentent gênés d’en parler, malgré les preuves suivantes :
- C'est un comportement tout à fait normal ;
- Cela peut améliorer certains aspects de la santé et de l’intimité ;
- Favorise un développement sexuel sain
L’autoérotisme doit être compris sans jugement comme un élément naturel de la sexualité humaine, plutôt que d’être considéré de manière négative ou embarrassante. Il convient de la percevoir comme un aspect agréable et joyeux de l'expression sexuelle, tant pour les hommes que pour les femmes, quel que soit leur âge ou leur statut relationnel (romantique ou autre).
Par exemple, l'expérience de la masturbation peut varier entre une personne seule et une personne en couple, mais il est important de souligner que l'autoérotisme n'implique pas nécessairement une contribution sexuelle insatisfaisante à son partenaire, ni ne remplace les relations intimes.
Il est crucial de comprendre que la pratique de l'autoérotisme n'implique aucun « défaut » chez la personne elle-même, chez le partenaire ou dans la dynamique sexuelle d'une relation. Les choix de continuer ou de commencer l’autoérotisme ne reflètent pas un problème intrinsèque, mais plutôt la normalité du comportement humain. De plus, l'autoérotisme ne doit pas être interprété comme un moyen de compenser le manque ou la fréquence des relations sexuelles avec le partenaire, car les raisons de cette pratique peuvent être différentes et personnelles.
Comment se masturbe-t-on ?
Dans le contexte de la sphère sexuelle, l'acte de masturbation apparaît comme un geste non destiné à la reproduction , qui permet non seulement de libérer la tension sexuelle accumulée et d'atteindre le sommet du plaisir , mais joue un rôle important dans l'approfondissement de la connaissance de soi. et le corps des autres.
Il convient de souligner que la masturbation peut également revêtir un caractère réciproque, se manifestant par une stimulation destinée au partenaire. Cette pratique est donc fondamentale dans l'univers des relations intimes.
Autoérotisme féminin
Les femmes et les filles ont la possibilité d'utiliser leurs doigts ou leur main ouverte pour effectuer de légers mouvements de pression ou de caresse sur la vulve et la région entourant le clitoris et le vagin. L'index ou le majeur peut également être introduit dans le canal vaginal afin de stimuler la paroi antérieure, afin de localiser et stimuler le Point G.
N'oubliez pas la possibilité de pratiquer l'autoérotisme avec certains sextoys. Ci-dessous nous vous laissons quelques jouets que vous devez absolument essayer .
Autoérotisme masculin
La technique la plus courante chez les hommes consiste simplement à tenir et à déplacer le pénis de haut en bas. C’est une technique efficace et directe qui a fait ses preuves au fil du temps.
Bordure
Le Edging est une technique qui consiste à s'arrêter juste avant le point de non-retour et à redémarrer après une courte période. Cela peut augmenter l’intensité de l’orgasme et également contribuer à améliorer l’endurance sexuelle.
Jouets sexuels pour la masturbation
Bien évidemment, il existe également des jouets conçus pour que les hommes puissent pratiquer l'autoérotisme. Voyons-les ensemble.
Masturbation mutuelle
La masturbation mutuelle est l'acte dans lequel les partenaires se livrent à une stimulation manuelle ou à l'utilisation de jouets sexuels pour exciter les organes génitaux de chacun. Cette pratique est parfois adoptée comme alternative au sexe avec pénétration, permettant une exploration en profondeur de diverses manières de satisfaire le désir sexuel partagé.
Les bienfaits de la masturbation
La pratique de la masturbation peut apporter de nombreux impacts positifs tant sur le plan mental que physique .
Dans le contexte de la sexualité et du bien-être général, certains avantages reconnus associés à l'autoérotisme doivent être soulignés .
Avantages pour la santé sexuelle
Voyons quels avantages offre la masturbation :
- Favoriser l'autosatisfaction ;
- Dissiper les tensions accumulées ;
- Améliorer la compréhension des désirs et des besoins : Comme mentionné précédemment, l'acte de masturbation joue un rôle important dans l'exploration de soi, permettant aux personnes d'explorer de manière indépendante leur propre sexualité et celle de leur partenaire ;
- Améliorer les expériences sexuelles : Plusieurs études scientifiques menées en 2009 ont montré que la masturbation est associée à une augmentation du désir, de l'excitation et du bien-être sexuel général. Dans le cas des femmes, une augmentation de la lubrification a également été constatée, tandis que chez les hommes, une amélioration de la fonction érectile a été constatée ;
- Il contribue à renforcer l'intimité au sein des relations : au sein du lien de couple, il joue un rôle fondamental dans la création d'un lien profond. Être conscient de vos réponses sexuelles favorise la communication de vos désirs et préférences à votre partenaire ;
- Il procure de la satisfaction aux célibataires , à ceux qui ne peuvent pas vivre d'intimité physique avec leur partenaire ou à ceux qui choisissent de s'abstenir de relations sexuelles avec d'autres personnes.
La pratique de la masturbation est également une approche répandue pour traiter les problèmes liés aux dysfonctionnements sexuels, tels que l'anorgasmie chez la femme et l'éjaculation précoce chez l'homme.
Les femmes qui souffrent d’anorgasmie et ont des difficultés à atteindre l’orgasme peuvent adopter la masturbation comme moyen de comprendre les facteurs qui entravent leur plaisir. En explorant vos préférences subjectives, vous pourrez identifier les gestes, mouvements et stimulations les plus efficaces pour surmonter ces obstacles.
Dans le cas d’une éjaculation précoce, la pratique de la masturbation peut s’avérer une précieuse opportunité pour apprendre des techniques visant à la retarder.
Avantages généraux pour la santé
La masturbation n’est pas seulement un acte intime, mais il a également été démontré qu’elle a de profonds effets sur la santé globale du corps. Ce sujet a retenu l’attention de la communauté scientifique, suscitant un intérêt considérable.
Les recherches et études consacrées à l'autoérotisme suggèrent que ce type de stimulation sexuelle peut apporter de nombreux avantages. Certains d'entre eux incluent :
- Réduire le stress
- Soulager la douleur
- Augmenter l’estime de soi
- Détendez vos muscles
- Favoriser le sommeil
- Amélioration de l'humeur
La masturbation contre le stress
- L'activité de masturbation favorise la libération d' endorphines , des substances qui induisent une agréable sensation de bien-être. Ces neurotransmetteurs agissent directement sur le système nerveux central , jouant un rôle essentiel dans la lutte contre les humeurs telles que la tristesse, le découragement et la démoralisation. De plus, grâce à leur influence sur le système nerveux, les endorphines jouent un rôle important dans le soulagement de diverses formes de douleur, augmentant ainsi la tolérance. Enfin et surtout, l’acte orgasmique obtenu grâce à l’autoérotisme produit un effet analgésique concret. Pour clarifier, prenons comme exemple l'effet positif de l'autoérotisme dans la gestion des douleurs prémenstruelles, quelles que soient les perceptions individuelles.
- Lorsque l’on éprouve le summum du plaisir, l’ocytocine , également connue sous le nom d’« hormone de l’amour », joue un rôle essentiel dans la diminution des niveaux de cortisol , l’hormone liée au stress. Cette substance précieuse favorise non seulement un état de relaxation profonde , mais atténue également la réponse de l' amygdale , la partie du cerveau associée aux émotions de peur et d'anxiété. Une large gamme de stimulations peut activer la production d'ocytocine : de la stimulation des organes génitaux (comme le clitoris chez la femme) à la vue, du contact physique à la voix, voire même la simple pensée de la personne désirée. C'est ainsi que cette hormone est déclenchée.
- La masturbation permet d'éprouver un orgasme qui, à son tour, favorise la libération de dopamine . Ce neurotransmetteur est généré par le cerveau et les glandes surrénales et est communément reconnu comme « l'hormone de l'euphorie » . Cette substance joue un rôle fondamental dans la génération de sentiments d’épanouissement et de satisfaction après une activité sexuelle.
La masturbation et les muscles du plaisir sexuel
Le tonus des muscles périnéaux peut être entretenu grâce à la pratique de la masturbation, au cours de laquelle se produisent des contractions bénéfiques pour cette région. Il est important de noter que le périnée joue un rôle important dans la sphère sexuelle : en plus d'être une zone érogène, sa tonicité évite l'inconfort sexuel aussi bien chez l'homme que chez la femme. Chez l'homme , les muscles périnéaux aident à gérer l'éjaculation lors des rapports sexuels, car ils peuvent être contractés pour empêcher les spermatozoïdes de s'échapper. Chez la femme , le périnée aide à contrôler la contraction volontaire du vagin, participant activement à la phase motrice de l'orgasme et influençant son intensité.
La masturbation pour mieux dormir
La libération synergique d'endorphines, d'ocytocine et de dopamine joue un rôle fondamental dans l'harmonisation durythme circadien , responsable du cycle veille-sommeil. Cette synergie favorise non seulement un sommeil nocturne plus profond, mais également une amélioration tangible de la qualité globale du sommeil. Les bienfaits de cet équilibre se traduisent par une sensation de relaxation profonde et de somnolence, contribuant positivement à votre routine de sommeil.
Masturbation masculine et cancer de la prostate
Chez les hommes, une augmentation de la fréquence des éjaculations pourrait être positivement corrélée à une réduction du risque de développer un cancer de la prostate . Bien que les raisons spécifiques de ce lien nécessitent des recherches plus approfondies, il est intéressant de noter que le mécanisme sous-jacent reste à l’étude. En relation avec l'orgasme masculin, la libération de diverses hormones a été observée , dont l'ocytocine et la DHEA (déhydroépiandrostérone, précurseur des androgènes et des œstrogènes), qui pourraient jouer un rôle protecteur dans cette dynamique.
Evolution et reproduction sexuée
Découvrons la théorie de l'avantage évolutif
L'autoérotisme a un impact positif sur la physiologie reproductive, conduisant à un meilleur état du système génital. Les humains bénéficient d'un avantage reproductif particulièrement distinctif , que l'on ne retrouve pas chez d'autres créatures, même en considérant des espèces telles que les bonobos, les dauphins et les morses.
Le bénéfice a un caractère évolutif important : en bref, l’acte de masturbation masculine peut amplifier les perspectives de réussite en matière de procréation. Cette affirmation peut être inattendue : étant donné que l'objectif biologique fondamental de chaque individu est de promouvoir son héritage génétique par la reproduction, on pourrait se demander quelle est la raison sous-jacente de l'utilité de l'éjaculation non associée à la conception du point de vue de l'évolution.
Le « concours de sperme »
Jusqu'en 1992, un débat animé entre spécialistes du domaine entourait cette question, jusqu'à ce que les biologistes évolutionnistes britanniques Robin Baker et Mark Bellis proposent une théorie mettant en lumière les raisons pour lesquelles la pratique de la masturbation confère de réels avantages aux hommes. Leur argument repose solidement sur un fait biologique fondamental : le vieillissement des spermatozoïdes.
Les deux experts en biologie ont conclu que l'acte de masturbation contribue à l'élimination des vieux spermatozoïdes. Ces dernières conservent leur vitalité pendant environ une semaine après leur production. Ce processus favorise l'établissement de nouveaux gamètes mâles, caractérisés par une plus grande vitalité et efficacité dans l'acte de fécondation de l'ovule femelle. Ce phénomène se traduit par une amélioration des chances de conception.
Partant du constat que les êtres humains pratiquent l’autoérotisme jusqu’à atteindre l’orgasme dans une plus large mesure que les autres créatures, un aspect intéressant se dégage en termes d’évolution : l’autoérotisme pourrait en réalité contribuer à maximiser la progéniture humaine au fil du temps.
Pour tester leur hypothèse, Baker et Bellis ont mené une expérience immersive auprès de 30 couples hétérosexuels. Leurs recherches se sont concentrées sur la collecte de l'excès de liquide séminal , appelé « flux résiduel », qui se produit dans le corps féminin après un rapport sexuel. Grâce à une analyse minutieuse, ils ont déterminé la persistance quantitative des spermatozoïdes.
Il est intéressant de noter que les résultats sont apparus dans des situations où le partenaire masculin avait déjà pratiqué l'autostimulation avant l'acte sexuel. Dans ces cas, une diminution de la quantité résiduelle de spermatozoïdes a été observée. Cette découverte suggère qu'une grande partie de l'éjaculat, étant frais et vitalisé, a résisté à un éventuel rejet par le système immunitaire féminin.
L'interprétation des preuves conduit à une affirmation significative : les hommes impliqués dans cette étude ont démontré une plus grande capacité à engendrer une progéniture. Ce détail est encore plus pertinent si l’on considère le contexte évolutif des premières femmes appartenant à l’espèce Homo sapiens, qui auraient eu des relations avec différents partenaires masculins au cours d’une période de temps donnée.
Et la masturbation féminine ?
Malgré les idées reçues largement répandues et au mépris des tabous sociaux, le plaisir de la masturbation est partagé autant par les femmes que par les hommes. Une recherche exhaustive, publiée en 2010 dans le Journal of Sexual Medicine , a démystifié les stéréotypes en soulignant que jusqu'à 85 % des femmes pratiquent la masturbation, soit près de 94 % des hommes. Ces résultats mettent en évidence la nature universelle et naturelle de ce comportement humain, dissipant les idées fausses et favorisant une compréhension plus profonde de la sexualité.
Les bénéfices liés à la capacité de concevoir semblent liés à la qualité de la glaire cervicale : il semble que la pratique de la masturbation puisse favoriser une plus grande fluidité, contribuant ainsi à un processus d'auto-nettoyage des organes génitaux féminins. Cela pourrait à son tour réduire le risque d’infections, améliorant ainsi les perspectives de fertilité.
Bien que les bénéfices physiologiques de la masturbation chez les femmes puissent sembler moins ciblés que chez les hommes, ils sont tout aussi importants dans le contexte de l’évolution. Tandis que les hommes se concentrent sur la bonne destination des spermatozoïdes, les femmes enceintes bénéficient d’un état de santé globalement optimal, particulièrement crucial pour les neuf prochains mois de gestation.
Des risques
Les éventuels impacts sur la santé découlant de cette pratique ne peuvent survenir que si elle est pratiquée de manière excessive, trop vigoureuse et/ou agressive, pouvant conduire à des lésions de la région génitale (provoquant une irritation, une réduction de la sensibilité ou des lésions), ou entraînant une forme de dépendance (comme la masturbation compulsive). Ces circonstances peuvent avoir un impact négatif sur les relations interpersonnelles et les routines quotidiennes.
Masturbation et culpabilité
De nombreuses personnes déclarent éprouver des sentiments de culpabilité suite à la pratique de la masturbation : les émotions négatives liées à toute forme d'activité sexuelle pourraient affecter la santé psychophysique globale . Cependant, il est essentiel de souligner que la masturbation n'est ni immorale ni incorrecte et que l'expérience du plaisir personnel ne doit absolument pas susciter de sentiment de honte. Lorsque ces émotions deviennent des obstacles à notre bien-être, il est possible de les aborder en profondeur grâce à l'assistance d'un professionnel expert dans le domaine de la santé sexuelle, garantissant ainsi un chemin adéquat d'adressage et de résolution.
"Comment tu te masturbes ?"
La technique de masturbation masculine peut avoir un impact significatif sur la sensibilité sexuelle. Diverses recherches ont mis en évidence qu'une prise trop serrée sur le pénis lors de l'autoérotisme peut diminuer la sensibilité lors des rapports sexuels avec un partenaire. Fait intéressant, il est possible de ramener la sensibilité à des niveaux optimaux en modifiant le mode d’autostimulation.
Le syndrome de l'emprise mortelle de la masturbation, bien qu'il s'agisse d'un terme informel et peu accepté par la communauté médico-scientifique, identifie un phénomène extrême : l'inconfort physique résultant de pratiques auto-érotiques excessivement agressives et répétées. Cela peut conduire à des difficultés à obtenir la gratification des rapports sexuels traditionnels avec un partenaire. Les effets secondaires possibles incluent un retard d’éjaculation, qui empêche d’atteindre le maximum de plaisir, ainsi qu’une congestion des testicules, parfois appelée hypertension épididymaire. De plus, un autoérotisme prolongé peut conduire à des rapports sexuels excessivement prolongés. Certaines personnes peuvent également constater que la pratique de la fellation ne produit pas une stimulation suffisante pour atteindre les orgasmes souhaités.
Le « syndrome du vagin mort » fait référence à la masturbation féminine.
Quand est-ce que ça devient trop ?
La masturbation, comme nous l’avons vu, est une pratique saine et normale qui fait partie de la sexualité humaine. Cependant, comme pour toute activité, il est possible que cela devienne problématique dans certains cas.
Anxiété et stress
Si la masturbation devient une source d’anxiété et de stress plutôt qu’un moyen de les soulager, il est peut-être temps d’y prêter attention.
Comportement compulsif
Lorsque la masturbation devient compulsive et commence à interférer avec les activités quotidiennes, c’est le signe qu’elle est peut-être devenue un problème.
Isolement social
Un autre signe inquiétant est l’isolement social. Si vous évitez les interactions sociales ou les activités qui vous procuraient autrefois du plaisir à cause de la masturbation, c'est un signal d'alarme.
Effets physiques négatifs
Le principal signe d’un excès d’autoérotisme est la persistance de sensations d’inconfort après l’activité elle-même. En d’autres termes, certaines sources font référence à un inconfort ou à des sensations désagréables au niveau de la région génitale. Considérez que les tissus délicats de la région génitale peuvent réagir de manière sensible à toute forme d’abrasion ou de frottement , provoquant même une légère irritation comme effet secondaire.
Qu’est-ce qui rend la masturbation ennuyeuse et douloureuse ?
- Faible niveau de libido
- Sécheresse vaginale
- Dysfonction érectile
- Douleur lors de la pénétration vaginale
Comment gérer le problème ?
Si vous sentez que la masturbation est devenue un problème, la première étape est de consulter des experts dans le domaine de la santé sexuelle. Ils peuvent fournir une évaluation précise et suggérer un parcours de traitement approprié.
Autosurveillance
Tenir un journal de vos habitudes de masturbation peut vous aider à identifier les schémas problématiques et à prendre des mesures correctives.
Limiter les facteurs de risque
Identifier et limiter les facteurs pouvant provoquer un comportement compulsif peut être une étape utile. Cela peut inclure l’élimination des déclencheurs tels que le matériel pornographique ou les situations stressantes.
Vivez la masturbation de manière sereine et calme, vous ne faites rien de mal car c'est une pratique totalement humaine. Attention juste à ne pas dépasser la fréquence de cette pratique, comme nous l’avons vu, elle a aussi des côtés négatifs lorsqu’on en abuse.